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VIDÉO – L’Andorre présente officiellement son projet d’aéroport international, près du Pas-de-la-Case

VIDÉO – L’ présente officiellement son projet d’aéroport international, près du Pas-de-la-Case

La chambre de commerce et d’industrie d’Andorre a officiellement dévoilé ce mardi son projet d’aéroport international. C’est le site de Grau Roig, près du Pas-de-la-Case qui est retenu, à 2.000 mètres d’altitude et juste à côté de la Cerdagne. Le projet envisage 500.000 passagers par an.

C’est un projet que l’ étudie depuis plusieurs années de manière très sérieuse : la construction d’un aéroport international pour desservir la Principauté. Une étape importante a été franchie ce mardi avec la présentation officielle du projet par la Chambre de commerce et d’industrie d’Andorre qui a été chargée par le gouvernement de travailler sur ce projet très ambitieux, dans l’un des rares pays au monde qui ne dispose pas d’aéroport. Après deux années d’études et d’expertises, c’est le site de qui a été retenu, au nord de la Principauté. La piste d’atterrissage et l’aérogare seraient donc construites au pied de la station de de Grandvalira, à une dizaine de kilomètres du Pas-de-la-Case et donc tout prés de la frontière avec la France et des Pyrénées-Orientales.

Une prouesse technique

À 2.000 mètres d’altitude, l’aéroport d’ serait l’un des plus hauts d’Europe. C’est la société toulousaine NavBlue (Airbus) qui a travaillé sur le dossier avec cette conclusion : l’aéroport est techniquement possible, malgré un environnement géographique à la base plutôt défavorable. Dans un pays très enclavé et enneigé une partie de l’année, le site de Grau Roig était le seul à pouvoir accueillir une piste d’atterrissage pour des vols internationaux. Le terrain, relativement isolé du vent dominant, préservé du risque d’avalanche, permettrait en effet un fonctionnement tout au long de l’année, même pendant la période hivernale. En cas de gel, un système de géothermie a été prévu pour chauffer la piste de 1800 mètres de long. 

Il y a dix ans, en on n’aurait pas pu envisager cet aéroport, car les systèmes de guidage par GPS n’existaient pas. Dans nos montagnes, il était impossible de faire atterrir de gros avions. Maintenant ça ne pose plus de problèmes. Alors pourquoi se priver d’un aéroport international ? (Ramon Ginesta, de la Chambre de commerce et d’industrie d’Andorre)

500.000 passagers par an

Avec cet aéroport, l’objectif pour l’Andorre est de «désenclaver» le territoire explique le président de la Chambre de commerce Miquel Armengol. Aujourd’hui, la Principauté est seulement accessible par la route. Il n’y a pas de train et en avion, seule une possibilité existe : l’aéroport de la Seul d’Urgell en territoire espagnol, équipé seulement pour de petits avions. 

Question de souveraineté, la Principauté souhaite disposer de son propre aéroport et avec une idée bien précise : utiliser cette nouvelle infrastructure, capable d’accueillir des A320 et Boeing 737-600, pour développer son tourisme de luxe, avec des visiteurs venant de Russie, des Monarchies du golfe ou encore d’Asie. Les conclusions de la Chambre de commerce andorrane évoquent clairement un aéroport moyen et haut de gamme. Des lignes saisonnières pendant la période hivernale sont donc envisagées avec Doha au Qatar, ou encore Moscou. Mais pas seulement : «Des liaisons régulières toute l’année avec Paris, Londres, Genève ou encore Madrid me paraissent évidentes«, explique Ramon Ginesta, de la Chambre de commerce. «Des compagnies comme HOP pourraient potentiellement être intéressées«. Une offre qui pourrait notamment servir aux populations locales de Cerdagne qui vivent juste à côté de l’Andorre. Aujourd’hui elles doivent aller à Perpignan ou pour prendre l’avion à destination d’une capitale européenne. L’aéroport d’ prévoit 500.000 passagers par an.

Reste désormais plusieurs étapes à franchir avant le feu vert final du gouvernement andorran. Une étude environnementale va être menée dans les prochains mois. La Chambre de commerce et d’industrie promet dores et déjà un impact très limité sur le paysage. Il n’y aura pas de construction de route, puisque l’aéroport doit être implanté au bord de l’actuelle route nationale qui mène à la France. 44% du budget de l’aéroport doit être consacré aux questions d’environnement pour remettre en état le secteur une fois les travaux terminés. 

Une étude économique va également être commandée, mais les partisans du projet ne se disent pas trop inquiets sur cet aspect. Certes l’aéroport va couter 344 millions d’euros, mais l’état andorran devra en financer seulement une partie. Plusieurs sociétés internationales ont déjà fait part de leur intérêt pour prendre en charge la concession de l’aéroport, incluant une partie des couts de construction. Si le projet va jusqu’à son terme, les premiers avions pourraient atterrir et décoller en en 2024 ou 2025.

 

TEXTO PRPIETAT: https://news.google.com/articles/CBMimwFodHRwczovL3d3dy5mcmFuY2VibGV1LmZyL2luZm9zL2ludGVybmF0aW9uYWwvdmlkZW8tbC1hbmRvcnJlLXByZXNlbnRlLW9mZmljaWVsbGVtZW50LXNvbi1wcm9qZXQtZC1hZXJvcG9ydC1pbnRlcm5hdGlvbmFsLXByZXMtZHUtcGFzLWRlLWxhLWNhc2UtMTYxNTkxNTUzOdIBAA?hl=fr&gl=FR&ceid=FR%3Afr