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Ski : nos 10 pistes fétiches dans les Pyrénées

Ski : nos  pistes fétiches dans les Pyrénées

Boulevard des Pyrénées à La Pierre-Saint-Martin (64) : Un balcon sur l’Anie

À 2 153 mètres d’altitude, le Boulevard des Pyrénées est le grand classique de la station du Barétous. Longue de 3,3 km jusqu’au croisement des Myrtilles, cette piste bleue traverse le haut du domaine et permet de dévaler 4 à 5 kilomètres jusqu’en bas de la station. On y accède par le télésiège Le Panoramic, que l’on rejoint ordinairement par Le Family, non opérationnel cet hiver pour cause d’incendie. Pour le remplacer, la station a mis en place un système de tire-fesses relié à une dameuse.

❤ On l’aime parce qu’il offre une vue imprenable sur le pic d’Anie (2 504 mètres) et tout le plateau qui le précède, parce qu’il est bien exposé et bien enneigé et qu’il donne la possibilité de flâner. De nombreuses haltes au soleil sont possibles. La piste est large et sinueuse et permet de nombreux petits écarts dans la poudreuse sur ses bords. C’est là que parents et enfants peuvent organiser des petits dépassements, et que les ados cherchent les bosses sur les côtés.

Soussouéou à Artouste (64) : le goût de l’authentique

La piste rouge du Soussouéou porte le nom du vallon qu’elle rejoint et du ruisseau qui coule au fond. Son nom chantant marque une piste qui donne la possibilité de dévaler 600 mètres de dénivelé, entre 2 050 et 1 400 mètres, du col d’Arracou jusqu’à la forêt d’Herrana, bordée de pectinés, variété de sapins de cette altitude.

❤ On l’aime car elle longe une forêt de sapins et débouche sur un large vallon enneigé. C’est là, que l’été, certains bergers vivent plusieurs mois pour fabriquer le fromage de brebis d’estive. En hiver, pas une âme qui vive, à part des skieurs de randonnée qui s’arrêtent pour pique-niquer. La descente sur cette piste rouge du Soussouéou est assez technique bien que la piste soit large. En prenant la variante par la piste bleue du Grand Coq, le relief est un peu moins pentu.

Pipos à Formigal (Espagne) : l’expérience solitaire

Une piste rouge dans la zone du Pourtalet pour les skieurs les plus confirmés. Pipos offre une expérience unique : le -ratrack . Au départ du télésiège Espelunciecha, gravissez la montagne tiré par une dameuse. Une ascension à plus de 2 500 mètres d’altitude.

❤ On l’aime parce qu’elle mène aux sommets les plus inaccessibles de la station avec la fabuleuse sensation de toujours sentir ses skis en contact avec la poudreuse. Et parce qu’elle permet une descente sur une quasi immaculée. Pas la peine de chercher, en haut vous ne trouverez aucune remontée mécanique… Vous embarquez pour une virée (presque) solitaire face aux paysages enneigés du pic d’Anayet.

La Combe à Gourette (64) : un half-pipe à ciel ouvert

Située dans le secteur de Pène-Blanque , la piste rouge de la Combe est courte mais s’insère dans un ensemble de pistes qui permettent d’avaler une grande partie du secteur d’altitude, depuis l e haut du télésiège d’Anglas jusqu’au départ de Plaa-Segouné. La Combe est composée d’un petit mur de départ et d’une partie arrondie en forme de demi-tube.

❤ On l’aime parce qu’elle est pentue et ludique. Sa forme en half-pipe donne la possibilité aux skieurs de basculer de droite à gauche comme une feuille et d’aller chercher le déséquilibre à la fin du virage pour retomber. Elle peut même donner des haut-lecœur. La Combe a trois variantes placées dans la même direction : deux rouges et la noire des flancs du Ger. Elle part du bas d’Anglas et arrive dans le secteur Happy Place et le restaurant du Bézou.

La Grande Bleue à Piau-Engaly (65) : vertigineuse

Nichée dans la vallée d’Aure, à quelques encablures de l’Espagne, la station de Piau-Engaly offre la plus longue piste bleue des Pyrénées, la Grande Bleue. Une descente de 6,9 km pour découvrir le domaine skiable en douceur, depuis la haute montagne jusqu’aux sapins.

❤ On l’aime parce que la Grande Bleue procure un merveilleux vertige avec son départ situé au sommet de la plus haute station des Pyrénées françaises, à 1 860 mètres d’altitude. On s’enorgueillit également de skier entouré de montagnes de plus de 3 000 mètres pour un esprit « roi du monde ». On aime son orientation plein nord et son enneigement presque toujours garanti. Mais, surtout, on profite de son impressionnant dénivelé de 1 0 mètres entre le pic de l’Engaly et le pont de Hourc, pour une descente d’un seul tenant au milieu des sapins et face à un panorama blanc époustouflant.

Coume-L’Ayse au Grand-Tourmalet (65) : savez-vous franchir le col ?

Il y a plusieurs façons de passer de La Mongie à Barèges, par l’Espade et sous le télésiège du Tourmalet par exemple. Mais on choisira de grimper sur le télésiège Panoramic, plus connu sous le nom Coume-Lounque, pour s’élancer sur l’une des pistes à sensation du massif pyrénéen : la noire de Coume-l’Ayse ! Avec un joli mur de départ, un schuss assez long en contrebas, cette piste est l’une des préférées des amoureux de la station.

❤ On l’aime pour sa technicité mais aussi parce qu’elle nous permet de relier deux adresses très gourmandes ! Côté la Mongie, au pied du télésiège, on peut débuter le festin par la fameuse assiette du berger d’Éric Abadie, l’ami d’Emmanuel Macron, et choisir d’aller déguster la délicieuse tarte aux myrtilles de Louisette, côté Barèges, à l’auberge du Lienz. Le seul hic, c’est qu’il faut repartir après le festin !

Bassia à Saint-Lary (65) : dans les sapins

Bien sûr qu’il y a la noire de Terrenère, la longue rouge de Mirabelle ou la belle descente jusqu’au lac de l’Oule (et son restaurant qui fait une si bonne garbure !), mais comment ne pas avoir un faible pour la plus intime piste de Bassia ?

❤ On l’aime pour ses murs techniques qui croisent le chemin de la corniche, son départ en douceur propice à la godille, son arrivée légèrement pentue jusqu’en bas du téléski. On sait aussi qu’elle est rare, seulement ouverte quand le manteau neigeux est suffisamment dense et stable pour s’y aventurer. On l’aime enfin parce ce qu’on peut y trouver des moments de sublime silence au milieu des sapins. Un peu à l’abri du monde, Bassia est un petit bijou.

La Vallée blanche à Peyragudes (31) : un goût de sauvage

Cette piste rouge de près de 5 kilomètres est un itinéraire balisé et sécurisé, dans un univers de haute montagne. On y accède par le télésiège de Serre-Doumenge dans le secteur des Agudes puis par la noire de Pène-Nère, la bleue des Gourgs blancs ou la rouge des Estives. Elle pourrait devenir la saison prochaine la Super Vallée blanche grâce au projet de construction d’un téléski enrouleur. L’autorisation a été donnée. La piste partirait d’au-dessus de Serre-Doumenge et offrirait un panorama encore plus remarquable.

❤ On l’aime parce qu’elle a un goût de sauvage. Le skieur évolue à l’abri des autres pistes et des remontées mécaniques. Elle est bien enneigée en raison de son exposition. Elle est le seul endroit de Peyragudes à offrir dans le bas un univers boisé. On peut s’y arrêter pour profiter de l’environnement, mais, attention, elle n’est pas accessible aux skieurs débutants. On aime ses passages damés et les nombreux bords de piste qui permettent de goûter à la poudreuse. Son arrivée est ludique et permet de retrouver sans aucun problème le reste du domaine.

Luis Arias à Baqueira (Espagne) : Paseo en altitude

Ce n’est pas la plus impressionnante piste de la célèbre station espagnole, mais la Luis-Arias, siglée de son triangle noir, est l’une des plus emblématiques des Pyrénées. Elle porte le nom de l’un des fondateurs de Baqueira, champion de dans les années 1950, et qui fit du porte-à-porte auprès de ses voisins pour financer cet espace devenu si prisé.

❤ On l’aime parce qu’elle part de haut ! Nous sommes au cap de Baqueira, à 2 464 mètres d’altitude, il y fait souvent froid – le thermomètre visible à l’arrivée du télésiège est un repère pour tous les skieurs –, mais on sait aussi que le plaisir de dévaler va durer ! La Luis-Arias est d’abord très large, partagée avec la bleue de Cara Nord et la rouge de Guineu. Attention ! Ici on croise tous les niveaux. Mais c’est ensuite qu’elle se corse, en goulet chargé de jolies bosses, suivi de deux murs pour débouler sur le schuss qui mène à Orri (ou, au choix, au bar d’une célèbre marque de champagne).

Avet à Grandvalira (Andorre) : objectif monde

Avet, dans le secteur de Soldeu, à Grandvalira , en Andorre, rappelle la piste du Pas de Chavanette, à Avoriaz, plus communément baptisée le « Mur suisse », considérée parmi les plus raides du monde. C’est sans doute la plus spectaculaire des Pyrénées, et c’est la raison pour laquelle s’y dérouleront pour la première fois, en mars prochain, les finales de la Coupe du monde de alpin. Un événement qui sera un coup de projecteur inégalé sur l’ensemble du massif.

❤ On l’aime parce qu’elle est impressionnante, même du haut de la télécabine de Soldeu, qui nous hisse à son sommet. Une fois dessus, on sait bien qu’une faute de carre nous fera dévisser sur plusieurs mètres. Mais, une fois en bas, il y a le plaisir d’avoir éprouvé des sensations fortes et d’avoir dompté son appréhension. Pour se remettre de toutes ces émotions, on s’offrirait bien un petit intermède de bien-être au spa du somptueux hôtel Hermitage, édifié au pied de la piste !

TEXTO PRPIETAT: https://news.google.com/articles/CBMiWmh0dHBzOi8vd3d3LnN1ZG91ZXN0LmZyL3Nwb3J0L3NraS9za2ktbm9zLTEwLXBpc3Rlcy1mZXRpY2hlcy1kYW5zLWxlcy1weXJlbmVlcy0xMTY3NjE0LnBocNIBX2h0dHBzOi8vd3d3LnN1ZG91ZXN0LmZyL3Nwb3J0L3NraS9za2ktbm9zLTEwLXBpc3Rlcy1mZXRpY2hlcy1kYW5zLWxlcy1weXJlbmVlcy0xMTY3NjE0LmFtcC5odG1s?hl=fr&gl=FR&ceid=FR%3Afr